Comprendre la rentabilité potentielle du référencement naturel

Lorsque l’on décide d’acheter des mots-clés sur Google ou sur tout autre moteur de recherche, il est très facile, pour peu que la ou les personne(s) en charge soi(en)t compétente(s), de mesurer le ROI (retour sur investissement en français) d’une telle campagne. En revanche, lorsqu’il s’agit de référencement naturel, la tâche est de suite un peu plus compliquée.

Comment mesurer le ROI d’une campagne de référencement naturel ?

Quand on fait appel aux services d’un consultant référencement naturel, il faut dès le départ établir plusieurs rapports à l’instant t, au moment où encore aucune action n’a été engagée. On s’assure d’être bien positionné sur les requêtes de notoriété, telles que le nom du site avec et sans l’extension, et on fait un point sur le trafic émanant des moteurs de recherche ainsi que sur les taux de conversion des sources de visites actuelles.

Ensuite, les premiers mois risquent d’être difficiles puisque les gains d’une optimisation de référencement se font ressentir uniquement sur du long terme, pour peu que le marché attaqué soit concurrentiel. Il va donc falloir suivre de près ses statistiques, comparer les rapports, observer les requêtes sur lesquelles le site grimpe, quantifier le trafic qu’elles permettent d’obtenir et établir leur niveau qualitatif, c’est-à-dire les différents KPI (key performance indicator, indicateur clé de performance en français) qu’elles engendrent, à savoir le nombre de pages vues, le temps passé sur le site et bien entendu leur taux de conversion.

Si petit à petit, les bénéfices (économiques) grimpent et rattrapent le budget SEO, alors vous finirez par atteindre le cap fatidique de la rentabilité. On parle bien sûr uniquement du canal SEO et non pas de la rentabilité globale de la société.

Parfois, certaines entreprises abandonnent, mais les bénéfices des optimisations continuent de se faire ressentir sur plusieurs mois, on se rend alors compte qu’il était peut-être plus judicieux de continuer de travailler le référencement en prenant son mal en patience. Puis on rappelle finalement son consultant pour repartir sur une nouvelle prestation. On reprend également contact avec ce dernier dans d’autres circonstances, moins bonnes, comme par exemple après une chute de trafic due à une mise à jour de l’algorithme du moteur principal Google, comme celle du fameux filtre Panda.

Le temps : un atout pour le SEO

Alors oui, on pourrait conclure en affirmant effectivement que jauger l’utilité et la rentabilité d’une campagne de référencement naturel n’est pas aussi simple que pour une campagne Adwords par exemple, puisque chaque clic est compté, comptabilisé et potentiellement analysé, mais ça ne signifie par pour autant que la rentabilité n’est pas au rendez-vous. On pourrait même affirmer qu’à long terme, le naturel (SEO) l’emporte sur le payant (SEM/SEA).

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