Quel scooter pour aller travailler ?

Rien n’est mieux que de se rendre au boulot sur un scooter en se faufilant dans les trous de la circulation, et en évitant les longs et pénibles embouteillages. Le scooter est aussi un moyen de transport alternatif très confortable et agréable à emprunter. Mais devant la multitude des modèles qui pullulent dans le marché, vous aurez certainement besoin d’une petite aide au choix que vous trouverez à travers cet écrit.

Scooter pour se rendre au boulot : quels avantages ?

Dans les plages horaires qui connaissent une circulation particulièrement dense, conduire un scooter peut s’avérer être une parfaite alternative : on estime un gain de temps de 40 minutes environ pour un trajet qui dure une heure et demi durant l’heure de pointe.

De plus, rouler à deux-roues serait un choix judicieux si vous n’utilisez votre voiture que pour vous rendre au travail et revenir à la maison. Cela vous permettra de réaliser des économies considérables et diminuer les coûts. Le scooter permet également un confort du positionnement, et dispose d’un espace pour le rangement des affaires.

Scooter en ville : lequel choisir ?

Le choix du scooter est défini par le besoin de son propriétaire. Avant de décider quel type de scooter choisir, vous devez faire la différence entre ces quatre catégories :

  • Les scooters compacts : ce sont les scooters de petit gabarit avec un poids réduit et de petites roues. C’est la catégorie 50 cc dont la vitesse maximale ne dépasse pas 45 km/h et qui est autorisée à rouler sur la voie publique à partir de l’âge de 14 ans à condition de respecter la réglementation en vigueur. Ces scooters sont facilement maniables et donc très prisés des utilisateurs circulant en milieu urbain et pour des trajets relativement courts.
  • Les scooters à grandes roues : dont le diamètre est supérieur à 15 pouces. Ces modèles offrent une bonne tenue de route et une grande stabilité surtout sur les routes accidentées. Seul bémol : l’étroitesse du coffre sous la selle imposant le montage d’un top-case.
  • Les scooters GT : aussi connus par les « secondes voitures », les GT sont d’un grand gabarit. Imposants, ils sont les plus utilisés pour les trajets de la ville et de sa banlieue. Ils sont souvent bien équipés par des pare-brise de série et de leurs tabliers sans parler des coffres généreux atteignant les 60 litres.
  • Les scooters sportifs : attirants généralement la jeune clientèle, ces scooters prônent le look sportif au confort et praticité : pas de plancher plat, cadre rigide et suspensions.

Quel permis et réglementations pour conduire un scooter ?

Ici, on fait le point sur le permis de conduire requis pour chaque catégorie de scooter :

  • Les scooters de 50 cc: l’âge minimum pour conduire ce type de scooters est de 14 ans. Un permis AM et l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR) sont nécessaires pour pouvoir le conduire.
  • Les scooters de 50 à 125 cc : un permis B de deux ans est exigé. De plus, une courte formation de 7 heures est nécessaire pour les personnes qui ont obtenu le permis B d’après le 1er janvier 2011.
  • Les scooters de plus de 125 cc : un permis A est obligatoire.

Quelle motorisation est la bonne ?

Pour les courtes distances, la catégorie de cylindrées de 50 cc fera amplement l’affaire. La deuxième catégorie de motorisation est plus convenable pour les travailleurs qui souhaitent se rendre au bureau et pour les gens qui doivent faire de l’autoroute ou avoir un passager.

Critères importants à considérer avant l’achat d’un scooter

  • Les roues : le choix entre les grandes et les petites roues est déroutant. Généralement, les petites roues sont plus faciles à manier dans les embouteillages alors que les plus grandes procurent une meilleure stabilité sur la route.
  • Le plancher : le plancher plat est idéal pour transporter des objets et pour un meilleur confort. Certains modèles n’ont même pas de plancher et se chevauchent. Le choix revient donc à l’utilisateur.
  • Le design : l’apparence du scooter compte beaucoup pour la majorité des amateurs des deux-roues. Il existe une offre pléthorique des différents modèles, couleurs et formes qui iront avec tous les goûts.
  • La puissance : plus le scooter est puissant, plus il est confortable à conduire. Prenez le temps de vous renseigner sur la puissance du moteur et la vitesse maximale au moment l’achat.
  • Les rangements : l’espace de rangement du scooter se trouve sous la selle et peut s’avérer très pratique pour mettre un casque par exemple.
  • Les accessoires : en contrepartie d’un coût relativement élevé, les accessoires optionnels sont très importants pour améliorer la praticité et la polyvalence de l’engin : un top-case, un pare-brise, un tablier, des poignées chauffantes et une prise téléphone sont des équipements nécessaires pour tout utilisateur de scooter.
  • Le concessionnaire : en cas de panne, un bon concessionnaire sera votre recours pour vous approvisionner en pièces détachées ou, pourquoi pas, vous proposer un scooter de courtoisie jusqu’à la réparation du votre.

Conclusion :

Pour conclure ce guide d’achat, il est important de signaler que l’achat d’un scooter ne peut pas se faire sans l’essayer pour avoir une idée concrète sur son état et sur les problèmes et défauts cachés tels que les dégagements de fumée inexpliqués ou les bruits anormaux. En plus, un essayage dynamique vous permettra de juger du ressenti général et du confort qu’il procure à l’utilisateur.

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